« Le Premier ministre arménien non seulement revient sur sa déclaration du 21 septembre selon laquelle il n'y a aucune menace pour les Arméniens locaux d'Azerbaïdjan, mais il vise également, avec ce discours alarmant, à perturber les efforts de l'Azerbaïdjan en matière d'aide humanitaire et de processus de réintégration, et sape les perspectives possibles de paix entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie », a déclaré le ministère des Affaires étrangères de l'Azerbaïdjan dans un communiqué.
Selon le ministère, les dirigeants arméniens ne se rendent pas compte de la manière dont les institutions du gouvernement central de l'Azerbaïdjan ont rapidement commencé à mettre en œuvre les mesures de soutien humanitaire nécessaires et à répondre aux besoins immédiats des résidents arméniens de la région du Karabagh.
« Le Premier ministre Pashinyan sait bien que le départ actuel des résidents arméniens de la région du Karabagh est leur décision personnelle et individuelle et n'a rien à voir avec une réinstallation forcée. Si certains segments de la population arménienne ne veulent pas vivre et obéir à la législation et au régime azerbaïdjanais, nous ne pouvons pas les y forcer. Au contraire, nous appelons les Arméniens à ne pas quitter leur lieu de résidence et à faire partie d'un Azerbaïdjan multiethnique.
Afin d'établir la paix et la sécurité dans la région, l'Arménie doit lever les obstacles au processus de réintégration des Arméniens locaux et se concentrer sur la conclusion réussie du processus de négociation sur le traité de paix basé sur l'intégrité territoriale et la souveraineté des deux pays », a ajouté le ministère.
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